Maxime Amorin co-organisateur de Joué les tours
espace jaures
Le jeu comme vecteur de nouvelles perceptions, comme moyen de transcender codes et l’ordre en s’affranchissant des points vue dictés et établis.
Le jeu comme jubilation, comme partage, comme lutte contre l’ennui lancé au visage du monde.
Le jeu pour créer ses propres règles, comme main tendu vers l’ailleurs, au delà des limites du langage, au delà de tout, dans l’espace infini de ce que l’on nomme la marge.
Le jeu comme mise en scène de soi, y voir le monde en abîme, s’y prendre tout à coup au sérieux et le demeurer.
Le jeu sans limite aucune, de matières, de couleurs, de techniques, retour à la sauvagerie de l’enfance, à sa candeur surtout.
Jouer à se faire peur.
Mais trêve de bavardage, place aux jeux !
The game as vector for new perceptions, as a means to transcend codes and order by enfranchising dictated and established points of views.
The game as jubilation, as sharing, as a battle against the boredom thrown at the face of the world.
The game to create its own rules, as a reaching hand towards somewhere else, beyond the limits of language, beyond everything, in the infinite space that we call the margins.
The game without any limit, of material, of color, of technique, a step back to the savagery of the youth, to its candor mainly.
Playing to scare yourself.
But enough talk, here are the games!